Beautiful Scars
Un morceau assez cool et résolument pop qui traite de la beauté derrière l’imperfection.
« Take me with all of my beautiful scars… I come to you with all of my flaws » (Accepte moi avec toutes mes belles cicatrices… Je viens à toi avec tous mes défauts » chante Madonna à travers cette quête de self esteem.
Elle admet être pleine d’imperfections, mais elle voit ses défauts comme étant de belles marques de son passé, exigeant d’être aimée pour qui elle est.
« I won’t apologize for being myself » (je ne m’excuserai pas d’être moi même).
En dépit d’un léger vocoder assez peu utile ici, « Beautiful Scars » reste un morceau pop entêtant qui pourrait figurer dans l’album.
NB: Gardez à l’esprit que ces posts concernent des démos et non pas un travail fini.
Holy Water
En 1992, sur son album Erotica, Madonna confiait son addiction pour cette gourmandise qui ne fait pas grossir (« You can eat all you want and you won’t get fat »).
Et bien la voici de retour sur le sujet : « Baby you should get down low and drink my precious alcohol » (Baby, tu devrais descendre et boire mon alcool précieux).
Écrit par Madonna, Martin Kierszenbaum et Natalia Kills, « Holy Water » est en gros un titre sans détour qui évoque les plaisirs du sexe oral.
Madonna répète « bitch get off my pole » (Bitch vire toi de ma barre), comparant le goût de sa mouille à celle d’un symbole religieux : « Don’t it taste like Holy Water? » (N’est ce pas que ça a le goût de l’eau bénite ?)
Il s’agit probablement du titre le plus ouvertement sexualisé que nous ayons pu écouter.
Nous l’avons trouvé assez fun mais pas vraiment mémorable.
Il y manque le sexy, la douceur, et le ton langoureux qu’on pourrait attendre d’un titre de Madonna qui dealerait avec un sujet aussi sulfureux.
Source : Madonnarama
Devil Prays
Simplicité et grandeur !
La voix de Madonna est pure et mise en avant dans ce titre dont la musique rythmée flirte avec une country folk peace and love tendance 70s. C’est un peu Madonna qui irait faire son festival Woodstock, avec néanmoins des éléments de modernité musicaux et lyriques.
Madonna se demande comment sortir de la phase sombre dans laquelle elle se trouve, et cherche en elle, les moyens de prier et de trouver quelque chose en quoi croire.
Les éléments provoc sont toujours là lorsqu’elle cite les drogues qu’elle pourrait essayer durant son errance : « doing drugs, smoking weed, drinking whiskey or doing E » (Nous pourrions nous droguer, fumer de l’herbe, boire du whisky et prendre des extas)… mais au final c’est en restant unis et en chantant Alléluia que l’on peut aller jusqu’à faire en sorte que le diable lui-même finisse par prier (devil pray).
Peut-être pas un single mais un titre curieux, simple.
Rebel Heart
Madonna a quelque chose de tellement unique que plus elle cherche à s’auto-définir, plus le mystère s’épaissit.
Rebel Heart est totalement autobiographique.
Sur un beat accrocheur entre guitare acoustique et electro soft, le titre produit par Avicii, est une ode au droit à la différence.
Le morceau évoque le besoin de survie lorsque l’on se rebelle contre ce qui a été décidé pour nous par la société et nos parents. Madonna choisit la rébellion et suit son propre chemin dans la vie.
Son expérience ajoute plus de validité à ses propos. Elle explique ce que cela fait de se sentir marginalisée. Elle s’auto-analyse dans ses besoins masochistes de solitude et son incapacité à s’adapter à ce que son père attendait d’elle.
Elle écrit « I took a road less travelled by, barely made it out alive, but through the darkness I survived » (J’ai pris une route que peu ont empruntée, et je m’en suis à peine sortie vivante, mais à travers les ténèbres, j’ai survécu).
Madonna évoque également son narcissisme, et sa façon de chercher à constamment se faire remarquer.
Mais une fois qu’elle a su faire un trait sur son passé, elle a pu comprendre sa nature de cœur rebelle (Rebel Heart).
Une belle chanson, et un travail consistant avec Avicii.
Source : Madonnarama